Depuis le Mexique...

Voyage Soline Lise Debo
Vidéo envoyée par deborah_84

Acapulco, le mythe...

Petit tour sur la côte pacifique. Acapulco est la Baule française. Les fortunés s'y retrouvent pour y faire la fête. Nous partons au petit matin, avec Alex et les collocs. Nous rejoignons Cyrille et Nico. Nous avons logé un peu plus loin sur la côte, le long d'une plage aux nombreux cocotiers. Notre hotel a une petite piscine dont l'eau est à 35 degrés... La plage n'est pas terrible, l'eau est trè sale et il y a de gros rouleaux.
Le soir, nous sommes allées au Paladium, une boîte très cher qui fait open bar - attention, c'est classe et qui donne sur toute la baie d'Acapulco. L'aller était magique nous étions à 7 dans une cocinnelle dont 6 à l'arrière...
Bonne soirée...

Le lendemain, on fait de nouveau de la plage. Le soir, Cyrille, Nico et Alex nous quitte, mais avant nous passons voir les fameux Clavadistas, plongeurs de la mort...Ils plongent de crique rocheuse de 35 m. C'est incroyable...

Enfin, le lendemain, on fait original, plage mais cette fois dans la baie même d'Acapulco où l'eau est nickel. Ben, Jb et moi montons sur un Jet Ski, sensation forte garantie. J'ai ri tout le temps.

Bref, un bon petit week end de Jet setteur...

Bon, je ne suis pas restée à me morfondre dans mon lit après le départ de Greg. Quelques jours plus tard sont arrivées les Lise et Soline.

Des le vendredi, nous sommes parties rejoindre les copains de Cholul', afin de passer un petit week end "à la campagne"... Vendredi donc, nous avons fait un petit tour dans Puebla, que je connaissais déjà, puis le soir, nous avons décidé de faire la fête. Nous sommes donc retournés au petit resto très bon. Je ne sais pas si je l'ai précisé la dernière fois, mais Cholula, c'est une ville, 2 ambiances. Le centre historique, et la rue des bars et boîtes qui attirent la jeunesse dorée des environs. Petit resto sympa, puis ensuite, grand retour au Mezcalita, le bar à Mezcal qui nous a rendu un peu saoul. Bref, vers les 3heures du matin, ou un peu avant ou un peu après, nous rentrons à la maison en 3 groupes : Lise et Moi un peu devant, Soline, puis un peu derrière Cyrille et Nico. Arrivés à la maison, je demande à Nico où est Soline, et il me dit qu'il ne sait pas, donc je commence à la chercher dans la maison, pensant à une farce, mais non, elle n'était pas là. Nico et moi nous rendons compte que nous avons perdu la Soline dans une ville qu'elle ne connait pas, sachant qu'elle ne sait pas parler espagnol et que les rues sont désertes. Nous courrons à sa recherche, un peu angoissée, alertant chaque personne et les flics qui activent les rondes. Tout ça pour retrouver mistinguette dans un bar de Jazz, un verre de vin à la main. Accueil " ah bah, vous en avez mis du temps". Ce n'était pas une critique, mais bien une reflexion honnête. Elle était persuadée que Cyrille l'avait vu rentrer, et que nous allions la rejoindre...Tout est bien qui finit bien, hum.

Le lendemain, nous nous sommes contentés de la pyramide, du marché trop sympa et super abordable et d'une partie de poker; les jetons étaient par ordre, des pepites de citrouille, des pates, des piments, un citron. Tout cela accompagné d'un bon guacamole maison. D'ailleurs, nous avons goûté des petits avocats, très bon, avec un arrière goût de noisette mais filandreux.

Jour suivant, les filles partent pour Oaxaca, quant à moi, je rentre!

Mais quelques jours plus tard, un grand week end commence. En effet, je pars dès le mercredi rejoindre les filles à San Cristobal. Alors, vous m'imaginez ravie, quittant le cours avec mon sac à dos, arrivant à la gare en temps et en heure, déposant ma valise à l'enregistrement et attendant l'heure du départ. Ici, les bus partent quelques minutes après l'horaire de départ. Du coup, on embarque vers cette horaire. Assise à quelques pas de la porte d'embarquement, je m'avance, et demande à embarquer quand le garde m'annonce que mon bus vient de partir. Cela peut paraître sans gravité mais j'étais trop heureuse de partir, et je me retrouvais dans l'impossiblité de voyager dans la nuit, et surtout ayant perdu mon bagage! Bon, je vous rassure, il s'agissait juste du retard du bus, qui en fait n'est jamais arrivé. On a du en prendre un autre, retardant mon grand voyage. J'ai pu faire la connaissance d'une dame qui m'a expliqué, entre autres, que pour l'anniversaire de son chihuahua, généralement, il avait une nouvelle tenue, et une pièce montée.

Après une nuit formidable dans le bus, je retrouve avec joie les rues colorées de San Cristobal. Je rejoins les filles à l'auberge de jeunesse dans laquelle nous avions logé avec Greg. Apres midi shopping, ce qui nous vaut la peine de repartir chargées comme des bourriques. Départ pour Ocosingo, même auberge qu'avec Greg, soirée tout aussi sympa.

Le lendemain débute la grande aventure. Maman, si tu lis, arrête toi, car j'ai peur que tu me rapatries tout de suite! La grande aventure consiste à faire 6 heures de camionnette à bétails sur une route défoncée dans la montagne, pour seulement parcourir 140km. Nous rejoignons le village Emiliano Zapata afin de gagner à pieds Laguna Miramar. ( 1h30 de marche).
Nous embarquons dans cette camionnette, ouverte, à côtés des choux et des chips. ET c'est parti. Au début, j'ai un peu peur que la camionnette se renverse. Il fait terriblement chaud, le passage du camion remue la poussière que nous respirons. Parfois, aux abords d'une petite côte, le chauffeur s'arrête pour repartir de plus belle. Je l'imagine en train de prier Dieu pour que ça passe. Le chemin est absolument degueu. Mais les paysages magnifiques. Nous croisons des militaires, on se marre bien! Les villageois nous traitent de gringas en nous apercevant. Et enfin, au bout de 6 heures, extenuées par ce voyage si difficile, ayant avalées le poids du camion en poussière et pris d'énormes coup de soleil, nous arrivons au petit village.
Nous voulons dormir au bord du lac, il est déjà 3heures, le temps presse. Nous devons obtenir l'autorisation du "président" du village. Pour cela, il faut trouver le responsable de la radio du village. Une fois trouvé, celui passe un message " 3 visiteurs attendent au  poste pour l'autorisation". Un peu plus tard, nous apprenons que le président prend son bain et qu'il va falloir attendre un peu... Encore un peu plus tard, et après des calculs difficiles, nous obtenons autorisations, hamacs, couvertures. Nous achetons de quoi manger et boire pendant 1,5 jours, et hop, nous voila parties pour 1h30 de marche, sous la chaleur humide, et pressée par le soleil qui menace de tomber avant notre arrivée. La "ballade" commence par une passerelle type indiana jones mais plus basse et plus petite, puis une zone où se balladent les cochons, et enfin, nous débarquons dans la jungle. Nous traversons également des "prés". Comme nous étions fatiguées, aucunes de nous n'a écouté s'il faut prendre à droite ou à gauche à cette bifurcation. Soline propose à droite, trouvant que celui ci à l'air d'être plus pratiqué. Nous sommes creveés, pressées d'arriver...Et en plus, nous ne savons pas si c'est le bon chemin...Au bout de 20 minutes, toujours aucunes indications. Nous continuons un peu, et là, bim, nous tombons nez à nez avec un homme armé. Je vous rassure, c'est l'un des gardes de Miramar venu à notre rencontre, ne nous voyant toujours pas arriver...
Le lac est absolument magnifique, entouré de la jungle dense. Pas de vie à aux alentours, juste le village d'où nous venons, c'est un petit coin de paradis. Le soleil tombe, nous nous baignons dans le lac.
Bon, suite des aventures. Bien sûr, nous avons les hamacs, et les couvertures. Mais autour du lac, il n'y a que cet abri pour accrocher les hamacs. Premièrement, "comment on attache un hamac". Deuxiemement "Il est où l'interrupteur ? Il n'y a pas d'électricité". Troisiement, "quelqu'un à des assiettes, des couverts, un ouvre boîte pour le thon, une casserolle peut être". Nous sommes arrivées comme de bonnes touristes. Heureusement, il y avait José, un français et Marco, un américain, 2 routards, qui ont eu la gentillesse de prendre soin de nous pour cette première nuit à la belle étoile. Grâce à tout leur matériel, nous avons passé une excellente soirée autour d'un diner relativement bon, vu les conditions, et une bonne nuit. Le ciel était absolument magnifique, avec ses étoiles filantes et ses constellations.
Ma première nuit en hamac et dehors est plutôt un succès. Mise à part les chiens qui rodaient autour de mon hamac, les bruits bizarres, les tours de garde, les petites bêtes, et les singes hurleurs...Au début, j'avais chaud, donc je ne voulais pas prendre mon sac de couchage mais après j'ai réalisé que c'était plus raisonnable et plus rassurant. Sacré mission de rentrer dans son sac quand l'on est déjà dans un hamac et sans lumière...

Le lendemain, à 7heures, arrivée de notre guide qui doit nous ballader en lancha sur le lac. Nous découvrons une eau d'une pureté incroyable. On peut la boire... Elle est transparente. C'est de l'eau plate en bouteille à 25 degrés. Magique. Magnifique, indescriptible...

Vers la fin d'après midi, nous abandonnons nos sauveurs, et repartons en plein orage pour Emiliano Zapata. Nous devons diner la bas, et dormir dans les cabanes du village. Encore toute une histoire pour obtenir tout cela. Bonne nouvelle, aujourd'hui, l'electricité n'est pas arrivé jusqu'au village, nous devons donc diner à la chandelle un pauvre oeuf et 2 carottes. Je meurs de faim...

Départ vers 4h30 du matin pour reprendre la camionnette. Il fait nuit noire, et nous devons regagner le village d'à côté. Il y a des chiens qui aboient, qui rodent autour de nous, j'ai super peur. En plus, on n'y voit rien avec la lampe de poche d'appart ! Heureusement, Soline me rassure " mais si regarde, il remue la queue". Incertaines du chemin, ne sachant d'ailleurs pas trop si nous sommes sur un chemin...nous avonçons, encore une fois pressées par le temps. Nous apercevons la lueur d'une lampe de torche. Elle nous indique que nous avons râté la camionnette de 5 heures, la suivante étant à 8 heures. Heureusement, Monsieur avançait de 10 minutes. Il nous indique le chemin, nous courrons. Arrivée devant le camps militaire, on braque sur nous plusieurs lampes torches pour identification. ET Dieu merci, la camionnette aperçoit de loin ce jeu de lumière et vient à notre rencontre. Pas sans soulagement.

Le retour a été encore pire que l'aller. Allez savoir pourquoi, il y avait encore plus de poussières.

Après les 6heures superbes, nous sommes de retour à la civilisation. Direction El Panchan à Palenque.
Le lendemain, c'est mon anni. On a refait les ruines, et agua clara et misol ha. Heureusement que nous avons croisé des allemands qui nous ont pris en stop, sinon, je ratais mon bus pour mexico... 

Et oui, après de longues semaines d'absence, insoutenables pour vous, je reviens vous raconter ce qui s'est passé ces derniers jours. Commençons par le voyage avec Greg, dans le chiapas, et dans le Oaxaca.
Moi qui peut me vanter de ne jamais être en retard, et bien, j'ai réussi à ne pas être présente lors de la sortie de Greg à l'aéroport. Je l'ai retrouvé perdu à la sortie de l'aéroport, ne sachant trop quoi faire, sans la possibilité d'exprimer ses craintes. Pour ma défense, c'est la faute des mex, qui n'ont pas été capables de me dire comment rejoindre le terminal 2.

Nous ne sommes pas restés longtemps sur Mexico, mais nous avons eu le temps de parcourir les "must be seen" de Mexico, et de goûter ma vie quotidienne.

Première étape du voyage, et oui, un trajet en bus, palpitant; 14heures de bus, c'est long, et c'est pas très comfort. En revanche, nous étions quasi seuls dans le bus glaciale. Arrivée de très bonne heure à Palenque, une des étapes du Chiapas. Nous nous installons à El Panchan, le repère des routards, au coeur de la jungle. Autant la ville n'a pas beaucoup de charmes, autant ce regroupement de cabanes entre des arbres aux multiples lianes est agréable. Peu après avoir déposé nos bagages, zouh, nous partons pour les eaux bleues turquoises de Agua Azul et les chutes d'eau de Misol Ha.
Nous prenons l'une des nombreuses camionnettes. C'est plus marrant, et ça fait plus aventure. La première étape est tout simplement superbe. Les eaux de Agua Azul se déverse dans de nombreux bassins successifs. Avec la lumière, les couleurs vives sont incroyables. Petite baignade pour débo, Greg osant plus s'aventurer... Seul regret, le nombre de touristes ou devrais-je dire de cars de touristes qui débarquent et gachent le calme.
On reprend notre petite camionnette sur le bord de la route, pour descendre jusqu'à la cascade Misol Ha. 35mètres, magique. Nous sommes passés derrière, ce qui est très amusant et bien sûr, très joli. Nous sommes entrés dans une petite grotte, où reignent les chauves souris, et dans laquelle se trouve une autre petite cascade. Pour y aller, il faut se mouiller les pieds et escalader des blocs de pierre, sur laquelle coule de l'eau.
De retour à El Panchan, nous retrouvons la bonne ambiance de ce lieu routs' éclairé par quelques chandelles et animé par un concert.

Le lendemain, la journée fut longue mais encore géniale. Expédition à Yaxchilan et Bonampak, 2 sites mayas perdus au coeur de la jungle, à la frontière guatemaltèque. Départ 6heures. Après une bonne heure de route, sur la frontera corozal, une route construite pour permettre aux policiers de mieux circuler et mieux controler les passages de drogue, nous prenons un petit dej dans une habitation indienne, dirigée par des femmes. Les hommes à côté travaillent le bois. Nous prenons le temps d'admirer les paysages fabuleux et libérer de toute civilisation. Une nature luxuriante, entourée de collines rondes.
Pour atteindre le premier site, Yaxchilan, il faut prendre une pirogue sur 22km de fleuve, le Usumacinta, fleuve qui sépare Mexique du Guatemala. Depuis notre pirogue, entourés une fois de plus par la jungle, nous rencontrons un jeune couple de français de Brignais(juste à côté du village lyonnais de Greg)et nous jouons à chercher les animaux exotiques. J'ai aperçu un iguane. Les oiseaux sont nombreux.
Ce site est tout simplement magique. Perdu, il est ignoré des touristes et nous laisse le découvrir dans le calme. Ici, pas d'allées tracées, on se déplace entre les ruines, et les arbres. Beaucoup d'originalité - présence d'une maison labyrinthe!
Après la pause dej, le chauffeur reprend le contrôle et nous sommes repartis pour une course poursuite. Il faut voir comment il conduit vite, et évite cependant les nids de poule!
Bonampak est reconnu pour ses peintures rupestres, très bien conservées. L'animation de la journée, et qui attire davantage les touristes, ce sont ces nids d'oiseaux, accrochés aux branches d'un arbre gigantesque. Ces "paniers" abritent des oiseaux jaunes et noirs. Nous rentrons ravis et épuisés...Merci à Greg qui ecrasa une énorme araignée. Et oui, vivre dans la jungle implique de vivre avec les petits insectes.

Grosse journée le lendemain car nous avons enchaîné 2 sites archéologiques. Le matin, nous avons parcouru avec les milliers de touristes les ruines de Palenque. Ce site eut une importance majeure dans la vie de la région il y a bien des années. Imposant, les détails des pyramides sont fins. La moiteur de la jungle est difficile à supporter.
Ensuite, direction Ocosingo, où nous trouvons une auberge fort sympathique, L'auberge Esmeralda. Notre hôte est d'une gentillesse qui caractérise si bien les mexicains!
Ocosingo, c'est la ville des cowboys,des ranchs. Les hommes crachent toutes les 5minutes et portent des chapeaux. C'est aussi l'un des nombreux villlages indiens qui subsitent dans la région. Le marché n'autorise que les stands à terre tenus par des femmes.
Le site de Tonina, souvent boudés des touristes est, par sa différence, très intéressant. Il est construit en étage, sur une coline. Plus nous montons, plus nous pouvons découvrir ce paysage valloné mais cette fois à la nature beaucoup moins dense.

Le lendemain, départ pour San Cristobal. Nous avons définitivement adopté les camionnettes, bien plus rapides et beaucoup moins chers que ses grands frères, les autobus. Pour arriver à San Cristobal de las casas, il faut traverser une région zapatiste. Pour les nouvels du front, ils sont plutôt calmes en ce moment. Ils ne prennent pour cible que les panneaux de signalisations. Peu de villages, mais les indiennes portent toutes les costumes traditionnelles. Coca cola y règne.
Arrivée à San Cristobal, nous partons faire le Cañon del Sumidero. Embarquement sur une petite Lancha - barque, pour naviguer entre des parois pouvant atteindre les 800 mètres au dessus de l'eau. Bon, c'est impressionant mais le petit plus, ce sont les animaux : singes araignés, croco, hérons, rapaces appelés moines noirs et un groupe de syndicat de prof, un peu pété, qui nous a fait bien rire! Le retour se fait encore en camionnette, je sais même par quel moyen elle arrive encore à avancer...Ah oui, lors de ma pause pipi au Cañon, dans la cuvette des toilettes, il y avait un eeeenorrrrmeeee cafard. Je suis sortie toute déshabillée en hurlant. Ca, c'était la partie bête un peu moins sympa.

Le lendemain, c'était une journée achat et découverte des villages Tzotziles. Ce sont des villages indiens. Le premier est San Juan de Chamula. C'est un village qui a vu croitre sa population fortement autour de son église ses dernières 40 années. Les habitants portent tous l'habit traditionnel qui répresente leur statut dans la société et parlent le language indien. Devant l'église se tient un marché, où se mélangent fruits et légumes, les poules caquettant et les chiens errants, enfants multilinguistes et multiples touristes. Cela est assez genant, les touristes sont comme au zoo. Nous entrons dans l'église dans laquelle il est interdit de faire des photos. Ici se mélange culte chrétien et culte indien. La décoration est très simple. Sur le sol, des amas d'épines de pin. Beaucoup de bougies brûlent là où c'est possible, par terre ou sur des tables. On brûle également des épines, ce qui crée une sorte de brume envoutante. Les familles prient par terre, et font des offrandes. On rompts le cou de la poule et on verse le sang sur une plaie, on se passe des oeufs entiers sur le corps pour chasser les maux, ou encore, on offre du coca, sprite aux esprits pour prévenir des malédictions. C'est juste incroyable.
Le cimetière présente des croix de couleurs différentes en fonction de l'age de la mort...
De retour à San Cristobal, nous faisons le musée de la médecine maya, qui explique les cultes indiens.
Outre les explications sur l'utilisation médicinale des plantes, nous découvrons les explications sur les cultes indiens. Par exemple, il est de coutume de boire du coca pour rotter et exhumer les maux. Avant, cela se faisait avec de l'alcool, mais les autorités indiennes ont décrété que cela était trop cher et que surtout l'état des hommes n'étaient pas des meilleurs après le culte. No comment!
Vidéo sur le rituel de l'accouchement d'une femme indienne. Tout d'abord, elle fait appel à une sage femme, qui viendra chez elle le jour de l'accouchement. La femme enceinte s'agenouille, prend appui sur son mari, qui lui est assis sur une chaise et excerce des pressions sur le ventre de sa femme. A la naissance du bébé, rituel pour le préserver. La femme doit suivre un régime alimentaire spécifique pour protéger le bébé - ex: ne pas manger d'avocats. Il faut également enterrer le placenta dans le sol de la maison, dans un sens qui déterminera le sexe du futur enfant...Pas étonnant que le taux de mortalité infantile soit l'un des plus élévés...
Suite à cette visite, un peu perturbante, nous avons discuté avec notre hote français. Nous avons appris que c'était une sorte de spectacle en partie qui s'offrait à nous. En effet, Chamula est une zone de non droit. Il y a une petite cinquantaine d'année, les autorités de Chamula ont passé un accord avec le gouvernement mexicain afin de pouvoir faire ce que bon leurs semblait. C'est à cette époque qu'ils ont foutu en dehors du village, prêtre, et opposants, qui se sont repliés autour de San Cristobal créeant la ceinture de pauvreté. Il s'avère que Chamula est une grosse plaque tournante d'armes et de drogue. Notre hote nous a raconté l'histoire d'un guide qu'il a rencontré. Celui ci avait l'habitude de faire traverser son groupe par un champs de cannabis. Un jour, un Chamulien s'y est opposé. Il a finalement eu l'autorisation, le Chamulien lui a seulement précisé que c'était la dernière fois. Au milieu du champs, ils se sont faits tirer dessus...

Le lendemain, expédition longue et express aux grottes de San Cristobal, aux cascades El Chiflon, et aux lagunas Miramar.
Les grottes : pourrrrrrrrieeeeeeees
Les cascades : elles étaient beaucoup plus bleues que celles d'agua azul et la cascade 2 fois plus grandes que celle de Misol Ha. On a adoré.
Les lagunas : plusieurs lacs qui présentent des couleurs différentes à la lumière : marron ou bleu clair. sympa.
Le soir, on s'est fait une petite frayeur, car nous ne pouvions plus tirer de l'argent avec ma carte, car plafonnée (rhhhh), du coup, nous avions un peu peur de ne plus pouvoir rien faire et être coincé. Nous n'avons pu tirer que 3jours après, et avons été contraints de sauter un dej pour être sûr de manger un soir !!!

San Cristobal est une petite ville charmante, aux maisons basses et colorées. Elle seraient une ville de provence en France, et il fait bon s'y ballader. Nous y avons fait grande partie de nos achats, le jour suivant. Nous avons également fait Zinacatan, un autre village indien, désert. Les femmes indiennes portaient des costumes brodées à la main de fil d'argent, mauve ou violet. Le soir, nous avons quitté le Chiapas, pour la côté du Oaxaca, côté pacifique.

San Agustinillo : un petit coin de paradis au bord de la mer...Vous aurez surement déjà vu des photos comme celle. Petite cabane avec des toits en feuilles de bananiers ou de palmiers... Rien d'autre sur cette plage, que le sable et les rouleaux de la mer. Nous étions dans l'une de ces cabanes, à 30 mètres de la mer. Journée repos, en attente de pouvoir tirer des sous. Le lendemain, après être redevenu riche, nous avons dégusté un poisson frais absolument délicieux. A signaler une blate dans la moustiquaire alors que j'étais tranquillement en train de me lire mon livre...!Magnifique couchée de soleil, et un Greg qui aime se faire prendre en photos. Cf. Film...

Notre dernière journée à la mer : ballade en mer. Je vais juste me contenter de dire que nous avons vu des dauphins, des baleines, des cormorans qui plongeaient dans l'eau pour se nourrir, des raies qui sautaient hors de l'eau et bien sûr les tortues. Masque et tuba, nous avons aperçu des poissons de toutes les couleurs...

Nuit dans le bus pour Oaxaca, quelques débordements de plus à noter...
Nous étions crevés malgré le repos de 3 jours à la plage. Je pense que l'on n'a jamais aussi mal mangé. Apès la visite du couvent Santo Domingo, très intéressant et très joli, nous nous sommes balladés dans cette ville fortement coloniale, et beaucoup plus "civilisée" et moderne que les précédentes. Nous avons bien sûr fait Monte Alban, un site majeure dans la région.

Fin du voyage, nous sommes revenus le vendredi, après 13 ou 14 jours de voyage, riches et incroyables.Greg est reparti le lendemain...

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Petit week end dans les villes coloniales, dans lesquelles on ressent fortement l'influence hispanique. 3jours, 3villes, toutes différentes.

1ère étape, Querétaro.
Pour vous situer, son centre est classé au Patrimoine de l'unesco...comme la ville de Guanajuato et presque comme San Miguel de Allende qui est classée monument historique. C'est une petite ville aux tons ocres, où on acheterait bien une petite résidence secondaire. Nous arrivons, nous fonçons à l'auberge de jeunesse, afin de poser nos affaires, et hohophop, c'est parti. Cette ville est rempli de petites places, d'églises et de petits cafés sympas. Nous avons flané une bonne partie de la journée, en faisant des petites pauses régulières. Le soir, nous avons retrouvé une autre connaissance de connaissance de JB, qui nous a trainés dans un bar branchouille. Faut savoir que Querétaro n'est pas forcement une ville très touristique, mais une ville prisée par les jeunes. D'ailleurs, vers 20h, toute le jeunesse a envahi les rues...

2ème étape, San Miguel de Allende.
De loin la ville que j'ai préférée ce week end. C'est un ville toujours aux mêmes tons, mais un peu délabrée, abîmée, aux balcons en fer forgé et aux multiples lanternes.
Beaucoup d'églises, dont certaines au dôme en faïence (j'adore), dont une qui ressemble étrangement à la Sagrada Familia de Barcelone...Le soir, on est monté sur la colline pour faire le jardin botanique - spécialisé dans les espèces de cactus, sans grand intérêt. En revanche, le coucher de soleil sur la ville était magnifique, faisant ressortir les couleurs chaudes du village.
Le soir, petit apéro à l'auberge de jeunesse, avec un allemand pilote chez Lufthansa et une américaine completement roots (21ans, je rote à table et crache par terre). Petit diner français avec l'allemand, chose improbable, j'ai mangé une fondue savoyarde. Elle était loin d'être aussi bonne que celle de la maison, mais cela fait plaisir...Puis après, direction un bar nommé "gatito negro", aux portes des bars du farwest ( je sais pas comment cela s'appelle...), décors autour des chats noirs et de Marelyn, un peu décalé comme le village, avec son juke box et paraît il les gens qui pissent sur le bar! Très bonne ambiance!

3ème étape, Guanajuato.
Encore complètement différente, Guanajuato est une ancienne ville minière. Particularité, les routes se trouvent sous la ville...Du coup, très peu de voitures, et honnetement, tant mieux! Les rues sont minuscules. El callejon del Beso, fait 68 cm au niveau des balcons, vous imaginez la légende des amoureux dont la famille refuse l'union qui s'embrassent depuis ces balcons...
Guanajuato, c'est une ville de toutes les couleurs ce coup-ci, mais aussi très culturelle (c'est un peu notre Avignon avec son festival). On a visité le théâtre, qui a beaucoup de cachet. Plein de petites places encore, on a eu la chance d'écouter un orchestre sur le Zocalo, on aurait dit qu'on était à Eurodisney...
Le retour fut une véritable horreur : bus qui puait la pisse, sandwich dégueu, films pourris. Mais bon, on va pas se plaindre, hein?

Je me suis dit qu´il serait bon de vous faire faire un tour de la fac...
Reportage présenté par Deborah, depuis Mexico!

L'université se trouve a Santa Fe, un quartier d'affaires, qui ressemble un peu a la défense. Je pense que les plus hautes tours se trouvent ici. Pour y aller, on prend un peseros, un petit bus defoncé. Quand le chauffeur considere qu'on est des bons gringos, on paye plus cher que les autres, alors on négocie pour préserver notre petite fortune, et on mets en avant qu'on est francais, pas from the United States. Apres 30 minutes ou 1h30 de trajet, on court se réfugier dans cet havre de paix...10500 étudiants, population digne du port de St Trop.

Vous pouvez admirer ici la cour principale.

L'ibero, c'est aussi un peu de culture, des jardins tout vert, et attention, pas une feuille ne doit dépasser, on est pas la pour rire.

La fac, c'est aussi aller de temps en temps en cours, donc aller jusqu'a la salle de classe...

Voila, c´était Deborah pour les gens qui me lisent et qui se demandent si je fais autre chose que voyager...

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Vidéo envoyée par deborah_84

Encore un week end pas mal!

Ce week end était encore sportif. Nous sommes partis rejoindre Nico et Cyrille dans leur petit village, perdu au fond de la campagne (je rigole, je rigole). Départ le vendredi soir, et tour rapide à Puebla, qui est une grande ville très typée colonial. On a l'impression d'être en Espagne dans cette ville aux nombreuses églises. Après quelques verres dans une allée ombragée, nous nous sommes dirigés vers Cholula, petit village dont la particularité est cette église construite sur une pyramide...Beaucoup d'églises encore, parfois bleue et jaune. Il y a avait des fleurs par terre suite aux processions du vendredi du Carême. Je vous raconte cela car Cyrille a du raconter cette histoire au moins 3 ou 4 fois... Le soir, on a fêté dignement l'anniversaire de Benoît. Parce qu'il n'y a pas que des églises dans ce petit village. Il y a aussi plein de boîtes, de bars, de restaurants...Bonne soirée, avant de rentrer camper chez les gars. A la bonne franquette, dodo sur le canap ou par terre. Mais attention, brunch au réveil! Cela fait du bien, il faut dire que un peu de bon pain, du jus d'orange frais, des oeufs brouillés et du lard, ça a du goût! Visite de Cholula et puis après départ pour la grande expédition du week end, la Malinche !

Qu'est ce que la Malinche? C'était l'interprète de Cortés, la conseillère, l'intermédiaire, la maîtresse aussi. Femme mexicaine, elle a fortement marquée l'histoire du Mexique en tant que traitre. Aujourd'hui, c'est aussi le 4ème mont du Mexique, et il fait sacrément mal aux pattes!
Départ donc dans l'après midi pour rejoindre le refuge à 3000mètres. Nous avons logé dans une petite maison, au coeur de la forêt, au milieu des sapins. Dans le refuge, une cheminée qui nous a permis de passer une soirée chamalos grillés! Et de m'endormir avec un petit feu de cheminée...

Réveil le dimanche matin à 5h30, Jb et moi préparons les sandwiches. Le dénivelé est de 1200 mètres à peu près, La Malinche est à plus de 4600mètres. Dans la fraîcheur du matin (ça fait très romanesque, non?), nous commencons la montée qui va durer près de 3h30. La première partie se fait dans la forêt. Parfois, ça grimpe vraiment super fort, et les derniers mètres ont été vraiment très difficiles. La pente doit être de 80%, les jambes ne suivent plus, il y a beaucoup de vent...Mais arrivée sur la crête, quel spectacle!!! Vue à plus de 180 degrés, sur la vallée, et sur le Popo, volcan toujours en activité. Les gars ont continué de monter, Cyrille et moi sommes redescendus un peu car il faisait vraiment très froid, et le vent était trop fort. Descente tranquillou, c'était magique, mais je ne le referai pas! Fatigué, nous sommes repartis vers Mexico DF (districto federal, c 'est comme ça qu'il parle de la ville), passage par le BK ( Burger King, c'est comme ça que l'appelle Jérem), et zou, dodo!

Le week end dernier, c'était week end repos... ou pas!

Vendredi, nous sommes partis escalader le Nevado qui est un volcan a 1heure de Mexico. Avant d'arriver quasiment en haut, nous traversons des forets de sapins qui sentent bon le sud de la France (d'ailleurs, on a eu une periode "remember France", "Ah que c'est joli quand meme". Bref.

Nous commencons la montée, et il est vrai que l'on sent bien l'altitude. A 4000 metres a peu pres, chaque pas est un effort.

Arrivés sur la premiere crete, nous decouvrons 2 lacs, celui de la Lune et du Soleil. Ils changent de couleurs en fonction de la lumiere, passant par le noir et allant jusqu au bleu turquoise ou vert émeraude. Nous sommes quasiment seuls. Nous avons décidé d'escalader la crete qui se trouvait a l opposé de nous, surement la partie la plus haute... C'était honnement super chaud, mais la vue de l'autre crete etait tout simplement magique. Vue imprenable sur la vallée et sur les 2 lacs, qui nous offraient leurs jeux de couleurs. Les petits gars sont montés encore plus haut, ils m'ont ramenés de la neige éternelle ( oui, parce qu'en plus du manque d'oxigene, il y aussi un bon petit vent glacial et le froid qui va avec). Bref, ce fut une bonne ballade, qui s'est conclut par une bonne douche.

Le samedi, Jerem et moi avions cours. Petite soirée chez des mexicains le soir.

Le dimanche, barbecue, sur notre toit, sur un barbecue portable. Fort sympathique sous le soleil...